Vidéo

La vidéo occupe aujourd’hui une place exponentielle dans l’art contemporain, comme le reflètent les grandes manifestations internationales telles la Biennale de Venise ou la Documenta de Kassel.

Ce développement de la vidéo d’art va de pair avec la sophistication toujours croissante des nouvelles technologies de l’image et du son, qui a ouvert aux artistes plasticiens des voies d’exploration inédites et qui leur a offert un champ de diffusion plus élargi que jamais, avec une audience aujourd’hui très diversifiée. Jérôme et Emmanuelle de Noirmont disposent de connaissances spécifiques en la matière, ayant produit en tant que galeristes de nombreuses œuvres vidéo de natures très diverses.

Ils financèrent notamment les vidéos de la grande artiste iranienne Shirin Neshat, de Rapture (1999) à celles plus récentes de la série Women without Men (2008) qui furent ensuite déclinées dans le long-métrage éponyme destiné au cinéma. Dès 2002, la Galerie Jérôme de Noirmont avait aussi commencé à soutenir la jeune artiste sino-française Yi Zhou, en finançant la production de ses nombreuses œuvres vidéo, notamment ses vidéo-animations en 3D telle OneOfTheseDays (2004), élaborées avec un cabinet graphique spécialisé.

Une production sophistiquée pour un art très technique

Ces expériences permettent aujourd’hui à Noirmontartproduction de bénéficier d’une véritable expertise en matière de vidéo d’art et de mesurer parfaitement l’ensemble des contraintes liées à de tels projets :

  • des œuvres très complexes, nécessitant la collaboration de nombreux intervenants autour de l’artiste ;
  • une production chronophage, car longue à développer, s’étalant souvent sur plusieurs années, du tournage jusqu’au montage final ;
  • une monstration très élaborée avec la conception d’espaces de diffusion spécifiques, notamment lors d’expositions au sein de grandes manifestations artistiques ou dans des salles de musée ;
  • un souci de pérennisation très présent, face aux incertitudes de l’avenir de certains équipements et supports ;
  • des coûts financiers élevés;
  • des questions juridiques multiples, liées aussi bien à l’élaboration de l’œuvre, avec par exemple le droit à l’image, qu’à sa diffusion, qui doit être envisagée internationalement, au-delà de toute territorialité géographique, et qui dépasse souvent les frontières de l’art contemporain pour s’immiscer dans d’autres domaines culturels grand public, en particulier le cinéma.